LACHER-PRISE

Ce qui est important à saisir, c'est que le lâcher prise n'est pas un renoncement.

Le renoncement est un refus de la vie, alors que le lâcher prise est l'acceptation de la vie, des gens tels qu'ils sont (et non tels qu'on souhaiterait qu'ils soient).

Le refus de lâcher-prise équivaut à dire : je ne pourrai être heureux que si les circonstances changent, si les autres changent. On croit toujours que le bonheur est pour demain. Mais s'il est possible demain, pourquoi ne l'est-il pas aujourd'hui ? l'agent ? les autres ? et qu'est-ce qui fait croire, inversement, que cela sera différent demain ?

Quelques circonstances doivent nous alerter sur la nécessité de lâcher-prise :

  • Quand nous sommes inquiets et agités
  • Quand on s'aperçoit que l'on cherche à contrôler les gens, les changer
  • Quand on veut changer ce qui ne peut pas l'être

Le mot que l'on entend le plus souvent lorsque l'on vit des changements ou des événements hors de notre contrôle, c'est "lâcher-prise".

Lorsque nous vivons ou subissons des changements dans notre vie, nous avons souvent le sentiment de perdre le contrôle de notre destinée. Comme l'inconnu fait peur, notre premier réflexe est de résister, nous donnant ainsi l'illusion que l'on va réussir à dominer ce que nous subissons. La résistance ne fait qu'amplifier la difficulté ou la souffrance reliée aux changements que nous vivons. Cette résistance nous demande une dose d'énergie inestimable.

On peut souhaiter que les choses soient différentes dans le futur, mais lorsque l'on vit une difficulté, il faut arriver à lâcher prise pour accepter. Pour bien des gens, lâcher prise est synonyme de démissionner ou d'abandonner. Il n'est est rien.

Lâcher prise c'est accepter ce que nous pensions impensable, impossible ou inacceptable.

Résister nous empêche de nous abandonner ou de lâcher prise émotionnellement face aux difficultés que l'on vit.

 

A l'aide de la sophrologie vous arriverez à passer de la résistance au lâcher prise.